Depuis le 17 avril dernier, 1 600 prisonniers politiques sur les 6 500 –dont 500 sont sous le régime extra judicaire de la détention administrative, 62 sont des femmes, 360 des enfants mineurs et 13 des députés) ont entamé une grève de la faim illimitée, « Dignité et Liberté », pour rappeler à l’Etat israélien qu’ils étaient détenus de manière illégale.
Ils dénoncent les conditions de détention, les privations de visite avec leurs familles et leurs avocats, la torture et les traitements inhumains et dégradants dont ils sont victimes lors d’interrogatoire et plus généralement l’ensemble des violences commises, en toute impunité, par l’armée d’occupation et par les gardiens des camps de prisonniers.
Peu importe que l’Etat d’Israël nie cette réalité avec le soutien de la communauté internationale. Tous ceux qui sont emprisonnés le sont dans le cadre d’une guerre illégale, au regard des normes impératives du droit humanitaire international (particulièrement l’article 91 de la Quatrième convention de Genève : torture, droit de visite, accès aux soins, droit à l’éducation, emprisonnement d’enfants)) et des règles du droit international régissant les prisonniers politiques.
Cette guerre est menée contre un peuple qui se bat pour son indépendance et qui demande à ce que lui soient restitués ses terres, ses frontières, sa souveraineté et son droit à disposer de lui-même et d’exercer son droit au retour.
La Fondation Frantz Fanon soutient les prisonniers politiques palestiniens et le peuple palestinien luttant pour son droit à lutter contre l’oppresseur colonial et pour la libération totale de son territoire.
Amplifions la campagne BDS et avec elle, appelons à la Liberté pour l’ensemble des prisonniers politiques palestiniens
Pour suivre plus précisément les informations sur la grève, lire ces 3 articles écrits par Ahmad Jaradat, membre du Conseil d’administration de la Fondation Frantz Fanon et de l’Alternative Information Center.
