Ami de la Fondation Frantz Fanon, Hugo Ruiz Díaz Balbuena, Professeur de Droit international à l’Université Catholique d’Asuncion au Paraguay analyse juridiquement les crimes internationaux commis contre le peuple palestinien, l’instrumentalisation de l’Impunité structurelle et le rôle de la Cour pénale internationale et des «États civilisés».
Silence bruyant et soutien strident
Le silence de la Cour pénale internationale, du procureur et des juges de la Cour pénale internationale, face aux crimes internationaux commis par Israël contre le peuple palestinien (Gaza), est un scandale juridique, éthique et moral.
À une époque où des crimes internationaux à grande échelle sont commis par Israël aux yeux du monde, aucune déclaration ne met en garde les criminels israéliens sur les conséquences de leurs actes atroces. Aucune investigation n`a été ouverte.
Aucune déclaration sur les atrocités israéliennes, les massacres, les meurtres des enfants, le bombardement d’hôpitaux civils contenant des patients, l’attaque aveugle contre la population civile et d’autres actes graves de violation des Conventions de Genève et de leurs deux Protocoles.
Crimes de guerre et crimes contre l’humanité dans le cadre d’une politique décidée par l’État d’Israël et ses principales autorités civiles et militaires.
Le soutien direct de « l’Occident civilisé » aux actes criminels internationaux israéliens contre le peuple palestinien, témoigne du déclin de la soi-disant hégémonie occidentale aujourd’hui, de la crise de civilisation, de la violence comme réponse à la crise et au processus de disputes pour la direction des affaires mondiales, disputes pour un monde plus démocratique, hétérogène et respectueux des valeurs de l’Humanité.
Israël commet les violations les plus graves des droits de l’homme et du droit humanitaire, violant en toute impunité les dispositions du Statut de Rome et du droit coutumier, à grande échelle.
Le crime de Génocide
Le siège de Gaza et la coupure d’eau, d’électricité, de nourriture, etc. envers la population civile, révèle que nous serions confrontés à un Génocide, le crime le plus grave contre l’humanité dans son ensemble.
Les bombardements aveugles d’hôpitaux pédiatriques, d’hôpitaux, d’églises, de centres culturels, le meurtre et le massacre d´enfants, de vieillards, de femmes et de femmes enceintes, témoignent de tout un projet d’anéantissement de la population palestinienne.
En Amérique latine, le crime de Génocide israélìen a été dénoncé à la fois par le Président de la Colombie, Petro, par Lula, Président du Brésil, et par Arce, Président de la Bolivie. Il s´agit d´un acte grave en Droit international puisque des chefs d’État accusent les autorités israéliennes d’avoir commis ce crime atroce.
Au même titre que le dèplacement et transfert forcé de la population palestinienne de Gaza, il s’agit sans aucun doute d’un crime international, dont le Gènocide fait partie.
Le silence stupéfiant de la Cour pénale internationale. La participation directe des « États civilisés » à la barbarie israélienne
Le silence du Procureur de la Cour et des juges, en plus d’être scandaleux, révèle le caractère unilatéral et arbitraire de l’interprétation et de l’application de la loi.
La première obligation de la Cour pénale internationale est – que les Israéliens responsables de ces crimes soient ou non ressortissants d’un État non partie – d’ouvrir immédiatement les enquêtes et de prendre les mesures necessaires contre les responsables israéliens.
En 2006, le Procureur de la Cour pénale internationale a rejeté les allégations spécifiques de crimes internationaux commis par Israël dans sa guerre d’agression contre le Liban, sous le prétexte légal qu’Israël n’est pas partie au Statut de Rome !
En d’autres termes : Israël et les dirigeants économiques, politiques et militaires israéliens ont carte blanche pour commettre n’importe quel crime international !
La contradiction dans l’interprétation et l’application des normes pénales internationales et du droit international est encore plus visible si l’on considère la précipitation, la superficialité et le caractère arbitraire du mandat d’arrêt international contre Vladimir Poutine.
La Russie – comme Israël – n’est pas partie au Statut de Rome et ne reconnaît pas la compétence de la Cour pénale internationale. Agissant sur ordre direct des États-Unis, du Procureur et des juges de la Cour pénale internationale, il est « évident » qu’un État non partie ne contracte pas d’obligations (art 34 de la Convention de Vienne sur le droit des traités).
La règle du tiers État ne serait donc d´application qu’à l’égard des États-Unis, de l’UE et d´Israël !
La Cour pénale internationale applique un traitement discriminatoire aux États et aux dirigeants qui rejettent la violence des États-Unis, de l’UE et de leur bras militaire, l’OTAN. Deux poids. Deux mesures ! Ou la politique du double standard.
En finir avec l’impunité
Il n’y a aucun obstacle juridique à traduire Netanyahu, les ministres, les parlementaires, les militaires et les civils devant la Cour pénale internationale.
La Palestine est un État partie au Statut de Rome de 1998 et des crimes israéliens et américains sont commis sur le territoire palestinien. Le juriste nazi Carl Schmitt est ressuscité par la Cour pénale internationale, par les Estats- Unis, la France, l`Allemagne et d`aùtres !
Il est donc impératif que les juristes humanistes prennent des mesures en fonction de la gravité des crimes internationaux commmis par Israël.
L’impunité accordée à l’agresseur-occupant israélien, le blocage de toute initiative en faveur d’une solution pacifique et négociée au sein de l’ONU et d’autres organismes internationaux, révèlent un haut degré de complicité directe des principales autorités des États-Unis, de la France, de l’Allemagne, entre autres.
Cette complicité démontre de la politique de barbarie ainsi que la violence structurelle exercée et déployée par ces États « civilisés » à l´encontre du peuple palestinien. Et en particulier, de sa participation directe aux crimes internationaux, notamment du Génocide de ce dernier.
Hugo Ruiz Díaz Balbuena
Israel: Crímenes internacionales contra el Pueblo Palestino. La Impunidad estructural: la Corte Penal Internacional y los “Estados civilizados”
Ruidoso silencio y estridente apoyo
El silencio de la Corte Penal internacional, del Fiscal y de los Jueces de la Corte Penal internacional, ante los crímenes internacionales cometidos por Israel contra el Pueblo Palestino (Gaza) es un escándalo jurídico, humanista, ético y moral.
En momento en que se cometen a los ojos del mundo, crímenes internacionales en gran escala por Israel; ninguna declaración que advierta sobre las consecuencias para los criminales israelíes de sus atroces actos.
Ninguna declaración sobre las atrocidades israelíes, las matanzas, masacres, asesinato de niños y niñas, el bombardeo de hospitales civiles con pacientes adentro, el ataque indiscriminado a la población civil y otros graves actos de violación de los Convenios de Ginebra y de sus dos Protocolos. Crímenes de guerra y crímenes de lesa humanidad como parte de una política decidida por el Estado de Israel y por sus principales autoridades civiles y militares.
El apoyo directo a los actos criminales internacionales israelíes contra el Pueblo Palestino por parte del “occidente civilizado”, hablan del declive de la hegemonía llamada hoy occidental, de la crisis de civilización, de la violencia como respuesta a la crisis y el proceso de disputas por la dirección de los asuntos mundiales, disputas por un mundo más democrático, heterogéneo y respetuoso de los valores de la Humanidad.
Israel està cometiendo las más graves violaciones de los Derechos Humanos, del Derecho Humanitario, violando en forma impune las disposiciones del Estatuto de Roma y el Derecho cosnuetudinario, en gran escala.
El Crimen de Genocidio
El sitio sobre Gaza y el hecho de cortar agua, luz, alimentos, etc. a la población civil, revela que se estaría ante un Genocidio, un crimen de guerra, el más grave crimen contra la humanidad en su conjunto. Los bombardeos indiscriminados de hospitales pediátricos, de hospitales, de iglesias, de centros culturales; la matanza y masacre de niños y niñas, de ancianos y ancianas, de mujeres embarazadas, habla de todo un proyecto de aniquilación de la población palestina.
El crimen de Genocidio fue denunciado tanto por el Presidente de Colombia, Petro, por Lula, presidente del Brasil como por Arce, Presidente de Bolivia. Esta denuncia no es cualquier acto en Derecho internacional, pues se trata de Jefes de Estado que acusan a las autoridades israelíes de cometer este crimen atroz.
De la misma manera que el traslado forzoso de la población palestina de Gaza, es un crimen internacional, sin muchas dudas.
El aturdidor silencio de la Corte penal Internacional. La participación directa de los “Estados civilizados “en la barbarie israelì.
El silencio del Fiscal de la Corte y de los Jueces, además de escandaloso, revela el carácter unilateral y arbitrario en la interpretación y la aplicación del Derecho.
La obligación primera de la Corte Penal Internacional es- independientemente de que los responsables israelíes de dichos crímenes sean nacionales o no de un Estado no Parte- iniciar, abrir en forma inmediata las investigaciones que se imponen y tomar las medidas que se imponen contra los responsables israelíes.
¡En el 2006 el Fiscal de la Corte Penal Internacional rechazó denuncias concretas de crímenes internacionales cometidos por Israel en su guerra de agresión contra el Líbano, bajo pretexto jurídico que Israel no es Parte al Estatuto de Roma! En otras palabras: ¡Israel y los responsables económicos, políticos y militares israelíes, tienen carta blanca para cometer todos y cada uno de los crímenes internacionales!
La contradicción en la interpretación y la aplicación de las normas penales internacionales y del Derecho internacional, es aún más notoria si vemos el apresuramiento, la superficialidad y lo arbitrario de la orden de arresto internacional contra Vladimir Putin.
Rusia- al igual que Israel- no es Parte ni al Estatuto de Roma ni reconoce la Jurisdicción de la Corte Penal Internacional. Actuando por orden directa de Estados Unidos, el Fiscal y los Jueces de la Corte Penal Internacional, “obviaron” que un Estado no Parte no contrae obligaciones (art 34 Convención de Viena sobre Derecho de los Tratados). ¡Solo para Estados Unidos, la UE e Israel rige la regla de Estado Tercero!
La Corte Penal Internacional aplica un tratamiento discriminatorio hacia Estados y dirigentes que rechazan la violencia norteamericana, de la UE y de su brazo militar la OTAN. Dos Pesas. ¡Dos medidas! O política del Doble Rasero.
Acabar con la impunidad
Ningún obstáculo jurídico existe para llevar a Netanyahu, a Ministros, Parlamentarios, Militares y civiles ante la Corte Penal Internacional.
Palestina es Estado Parte al Estatuto de Roma de 1998 y los crímenes israelíes y de Estados Unidos se cometen en territorio Palestino. ¡El jurista Nazi Carl Schmitt es resucitado por la Corte Penal Internacional! Es pues, un imperativo que Juristas Humanistas tomen acciones acordes con la gravedad del caso.
La Impunidad brindada al agresor- ocupante israelí, el bloqueo de toda iniciativa de solución pacífica y negociada en la ONU y en otras instancias internacionales, revela un alto grado de complicidad directa de las principales autoridades de Estados Unidos, Francia, Alemania entre otros, en estos Crímenes internacionales.
Esta Complicidad evidencia la política de barbarie, la violencia estructural desplegada por estos Estados “civilizados” contra los pueblos. Y en particular, su participación directa en crímenes internacionales, en especial, en el Genocidio del pueblo palestino.
Hugo Ruiz Díaz Balbuena