Mumia Abu Jamal, political prisoner, is in danger
Our comrade, our friend, our brother is in danger
His life is in serious danger
Let’s mobilize for his release.
His release is the only way for him to obtain appropriate treatment for the 3 medical emergencies he is facing : Hepatitis C ; lack of care, Mumia had contracted cirrhosis of the liver ; congestive heart failure, in long-standing very serious skin problem and now Covid 19.
A Covid 19 condition in a weakened state of health can act like a médical tsunami.
In view of this situation, with mutiple concomitant crises for a 67 year old man, Mumia must be immediately released to get the treatments and supportive care he requires. Outside a prison, in an hospital setting, he can be treated with multiple modalities. Let us recall that, even if the United States has not signed it, the Inter-American Convention for the Prevention and Punishment of Torture specifies that no one, not even a prisoner, « shall be subjected to torture or to punishment or treatment. cruel, inhuman or degrading ”.
However, failure to provide proper care to a prisoner can be associated with inhuman and degrading treatment and akin to endangering the lives of others. No matter his situation.
Once again, we must fear the worst. Not treating Mumia Abu Jamal would be the perfect opportunity for his opponents, and especially for the ‘Fraternal Order of the Police’ which took under its control, Maureen Faulkner, widow of the policeman Mumia is supposed to have killed, to get rid of him?
Especially since great tension reigns at the judicial level since the justice, in December 2020, rejected the appeal blocking his defense. Suffice to say that an appeal trial is on the horizon. Mumia could be released for lack of evidence or fabricated evidence, breach of his constitutional rights and a trial embedded in structural racism.
Covid 19 may seem like a godsend to those who for over 40 years have wanted him dead, just dead. it won’t be the first time, the State of Pennsylvania, certainly encouraged by the Frateral order of Police, are trying to kill him through medical neglect and malpractice.
It is up to us to do everything to save our comrade, friend, brother Mumia Abu Jamal but also all the political prisoners on North American soil, including Leonad Pelltier. Without forgetting those who are in Turkey, Greece including Dimitris Kounfondinas, on hunger strike since January 8, in Morocco, Tunisia, Algeria, Colombia, Brazil, Chile, France with George Ibrahim Abdallah. Everywhere in the world where the category of « political prisoners » takes on its full meaning in the face of a system that muzzles political speech and resistance to racist, capitalist, imperial and liberal oppression.
I make Assata Shakur’s words mine.
« We could not save Malcolm X, but we can save Mumia. We can save him, and we must save him, because we love our Brother, and we need our Brother to help us fight for our freedom. »
This is a call for the release of vulnerable prisoners over 50, since prison walls cannot protect them from a pandemic imported from outside.
Please consider reaching out to the following Script
My name is _____ and I demand: 1. The immediate and unconditional release of Mumia Abu-Jamal, who has congestive heart failure & has been diagnosed with COVID-19 and is vulnerable. 2. The immediate release of all political prisoners. 3. The immediate release of all elders, aging prisoners over the age of 50, people who have contracted COVID, and all others who are especially vulnerable to death through COVID-19.
Write Mumia a personal note:
Smart Communications/PADOC ; Mumia Abu-Jamal AM 8335 ; SCI Mahanoy ; PO Box 33028 ; St Petersburg, FL 33733
Version française
Mumia Abu Jamal, prisonnier politique, est en danger
Notre camarade, notre ami, notre frère, est en danger
Sa vie est en grave danger
Mobilisons nous pour sa libération.
Sa libération est l’unique moyen d’obtenir un traitement approprié aux 3 urgences médicales auxquelles il fait face : hépatite C, qui s’est , faute de soins, transformée en cirrhose du foie ; cardiopathie congestive, des problèmes de peau récurrents –toujours pas soignés- et maintenant le Covid 19.
Le Covid 19, dans un état de santé très affaibli, peut agir comme un véritable tsunami médical.
Compte tenu de ces comorbidités, Mumia doit recevoir un traitement approprié et être soigné dans un lieu hospitalier. Rappelons que, même si les Etats Unis ne l’ont pas signée, la convention interaméricaine pour la prévention et la répression de la torture précise que personne, pas même un prisonnier, «ne doit être soumis à la torture ou à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ». Or, ne pas donner les soins appropriés à un prisonnier peut être associé à du traitement inhumain et dégradants et s’apparente à de la mise en danger de la vie d’autrui. Peu importe sa situation.
Une fois encore, nous devons redouter le pire. Ne pas soigner Mumia Abu Jamal ne serait ce pas l’occasion rêvée pour ses opposants, -et particulièrement pour le syndicat ‘Ordre fraternel de la police’ qui a pris sous sa coupe, Maureen Faulkner, veuve du policier que Mumia est supposé avoir tué-, de se débarrasser de lui?
La bataille juridique est loin d’être achevée : la justice, en décembre 2020, a rejeté le recours bloquant la défense. Autant dire qu’un procès en appel est à l’horizon. Mumia pourrait être libéré pour manque de preuves ou preuves fabriquées, manquement à ses droits constitutionnels et procès enkysté dans le racisme structurel.
La covid 19 peut sembler une aubaine à ceux qui depuis plus de 40 ans veulent sa mort, rien que sa mort. Ce ne sera pas la première fois que l’Etat de Pennsylvanie, encouragé par l’Ordre fraternel de la police, tente de le tuer par négligence médicale ou traitement inapproprié.
Il nous revient de tout faire pour sauver notre camarade, ami, frère Mumia Abu Jamal mais aussi l’ensemble des prisonniers politiques sur le sol nord américain dont Leonad Pelltier. Sans oublier ceux qui sont en Turquie, en Grèce dont Dimitris Kounfondinas, -en grève de la faim depuis le 8 janvier dernier-, au Maroc, en Tunisie, en Algérie, en Colombie, au Brésil, au Chili, en France avec George Ibrahim Abdallah. Partout dans le monde où la catégorie ‘prisonniers politiques’ reprend tout son sens face à un système qui musèle la parole politique et la résistance à l’oppression raciste, capitaliste, impérialist et libérale.
Je fais miens les mots d’Assata Shakur : « We could not save Malcolm X, but we can save Mumia. We can save him, and we must save him, because we love our Brother, and we need our Brother to help us fight for our freedom.« (« Nous n’avons pu sauver Malcom X, mais nous pouvons sauver Mumia. Nous pouvons le sauver, nous devons le sauver, nous aimons notre frère et nous avons besoin de lui dans le combat pour notre libération ».)
Demandons la libération des prisonniers vulnérables de plus de 50 ans, puisque les murs des prisons ne peuvent les protéger d’une pandémie importée de l’extérieur.
Contactez les autorités ci-dessus ou écrivez leur :
Je m’appelle _____ et je demande:
1. La libération immédiate et inconditionnelle de Mumia Abu-Jamal qui, souffrant entre autres d’ une insuffisance cardiaque congestive, a été diagnostiqué positif au COVID-19. Il est une personne hautement vulnérable.
2. La libération immédiate de tous les prisonniers politiques.
3. La libération immédiate de tous les prisonniers âgés de plus de 50 ans et de tous ceux qui ont contracté le COVID, mais aussi de tous ceux qui sont particulièrement vulnérables face au COVID-19.
Écrivez à Mumia:
Smart communications/ PADOC
Mumia Abu-Jamal AM 8335
SCI Mahanoy
PO Box 33028
Saint-Pétersbourg, FL 33733
